Evitons de tomber dans le piège de l’alarmisme. Tout en restant vigileant. Si les eaux de baignade girondines sont analysées à la loupe, celles du bassin d’Arcachon bénéficient d’une double expertise depuis de nombreuses années. Et cette année, quel est le bilan ?
Qui assure la surveillance des eaux de baignade du Bassin aujourd’hui ?
C’est depuis 40 ans le Siba, Syndicat intercommunal du bassin d’Arcachon (longtemps chargé d’assurer les prélèvements pour le compte de l’ARS), durant tout l’été et via un autocontrôle.
Autre raison d’être rassuré : cette expertise s’effectue à l’année puisque le syndicat a mis en place des réseaux de surveillance et de suivi des pesticides (Repar) et des micropolluants (Rempar) qu’il coordonne avec des partenaires institutionnels et scientifiques.
Il existe 28 points de surveillance. Et chacun a été choisi en fonction de l’importance de la fréquentation des plages, de la nature des lieux et des risques potentiels de pollution pouvant exister, dus notamment aux apports des ruisseaux, crastes et réseaux pluviaux.
Comme l’explique le Siba :
2 paramètres microbiologiques : Escherichia coli et Entérocoques intestinaux (les coliformes totaux ne sont plus pris en compte), dont la présence dans l’eau indique une contamination d’origine fécale plus ou moins forte en fonction des concentrations relevées.
Ces germes microbiens ne constituent pas en eux-mêmes un danger pour les baigneurs mais peuvent indiquer, par leur présence celle, simultanée, de germes pathogènes dangereux.
Tout naturellement du fait de la proximité de la population, les eaux de baignade du Bassin ont été touchées, dans leur histoire, par différentes source de pollution (cf cet article). Mais, concrètement, quelles sont les pollutions que l’on a pu trouver dans le Bassin ?
La saison 2019 s’annonce plutôt sous de trés bons hospices puisque, selon les résultats de l’année en cours mis à disposition du public par le Siba, il semblerait que les résultats d’analyse des eaux de baignade du Bassin d’Arcachon soient plutôt excellents.
Meilleure nouvelle encore : selon l’évolution des résultats de la qualité des eaux de baignade de 1977 à 2018, toujours mis à disposition par le Siba, il semble tout à fait évident que la qualité ne cesse de s’améliorer.
Alors, tous à l’eau !