La permaculture a le vent en poupe depuis quelques années. Bien plus qu’un simple phénomène de mode, ce jardinage naturel basé sur la biodiversité semble une pratique toute naturelle si l’on s’intéresse à notre futur. Encore faut-il savoir comment commencer. Arcachon Ecotours vous donne quelques pistes simples.
Même si beaucoup de français ont découvert la permaculture avec l’excellent film de Cyril Dion Demain (dont nous vous avons parlé ICI), le concept a déjà plus de 40 ans.
Étymologiquement, le terme permaculture combine les mots « permanent » et « culture », ou « permanent » et « agriculture ».
Sa « naissance » est formalisée en 1978 par deux australiens Bill Mollison et David Holmgren dans leur livre Permaculture One, mettant en place cette approche globale dont les fondements vont à l’encontre de l’agriculture intensive. C’est à la fois une philosophie, des principes et des pratiques concrètes.
Le site Permaculture Principles présente des documents trés faciles à comprendre pour mieux appréhender la permaculture dans son ensemble.
Les 3 piliers de toute bonne approche permaculturelle :
3 éthiques (philosophies) qui s’accompagnes de 12 principes
Une fois que vous vous êtes bien renseigné sur les principes et que vous les avez bien intégrés, place à la pratique !
Il existe sur le net des tas de ressources trés intéressantes comme :
Avant de commencer son jardin, il faut y réfléchir. Car « faire » de la permaculture (même si c’est tout sauf une technique, plutôt une philosophie de vie globale), c’est prendre exemple sur la nature et introduire ce qui est réellement utile dans notre contexte. C’est tout le travail de réflexion qui se fait en amont qui permet d’instaurer une fertilité, une richesse (en productivité et en biodiversité) dans nos jardins potagers.
Comme montré sur ce petit dessin ci-dessus, il va falloir définir des zones d’activités dans votre jardin en fonction de la praticité des choses et des économies d’énergies.
Renseignez-vous donc sur le cycle de l’eau, le cycle solaire, les vents dominants, le climat, les microclimats et les types de sols.
Dans un jardin en permaculture, il y a généralement cinq zones : la zone 1 étant celle où l’activité humaine est très fréquente, elle se situe au plus près de votre maison (potager, serre) et la zone 5 étant celle où l’activité humaine est quasi-inexistante, elle est la plus éloignée de votre habitation, (forêt, espaces laissés à l’état sauvage). Il faut faire en sorte que chaque élément de votre système remplisse plusieurs fonctions. Les animaux, en plus de vous fournir de la nourriture, nettoient votre sol, le fertilisent, mangent vos déchets de cuisine et des insectes potentiellement nuisibles.
Enfin, chaque fonction doit être remplie par plusieurs éléments ! Par exemple, des fertilisants pour amender votre sol peuvent être fournis par vos animaux, votre compost, ainsi qu’une lombriculture (jus et terreau de lombricompost)…
La permaculture est un état d’esprit et cela ne s’apprend pas en lisant un article de blog (même le nôtre 🙂 ).
Vous pouvez d’ors et déjà introduire quelques pratiques naturelles comme le paillage par matière végétale, les engrais verts, comme le trèfle, la luzerne, la moutarde ou le compostage, la culture sur butte ou en lasagne, l’association de plantes, la recherche de prédateurs naturels aux éléments toxiques…
Ou vous pouvez aussi appliquer les techniques de base présentée par le site permaculturedesign :
Histoire de ne pas se tromper, pourquoi ne pas vous inscrire dans un atelier de permaculture ? Voici quelques idées d’adresses :